Certaines idées reçues sont parfois véhiculées dans la pratique et l’enseignement du yoga.
On dit que « les hommes sont naturellement plus musclés et plus forts » mais qu’ils sont « moins souples » ou que « les femmes sont naturellement plus souples et leurs hanches sont plus ouvertes » mais qu’elles « n’ont aucune force ». Ou alors on déconseille des postures aux femmes enceintes ou qui ont leurs règles, en oubliant que des personnes trans et/ou non-binaires peuvent être concernées, et que certaines femmes ne sont pas ou plus menstruées. Il y a aussi d’autres préjugés, comme « les personnes grosses ne peuvent pas être souples » ou « le yoga ne s’adresse pas aux personnes en situation de handicap ».
Ces clichés reproduisent les schémas de comportements attendus dans une société cis-hétéronormée et validiste. Dans une perspective queer, accessible et inclusive, je m’efforce de ne pas les nourrir. Au contraire, j’essaie de m’en détacher et d’accompagner chacun⋅e dans sa pratique, à l’endroit où les personnes en sont de leur cheminement personnel et dans le respect de leur identité.