Pour un yoga queer, accessible et inclusif

Certaines idées reçues sont parfois véhiculées dans la pratique et l’enseignement du yoga.

On dit que « les hommes sont naturellement plus musclés et plus forts » mais qu’ils sont « moins souples » ou que « les femmes sont naturellement plus souples et leurs hanches sont plus ouvertes » mais qu’elles « n’ont aucune force ». Ou alors on déconseille des postures aux femmes enceintes ou qui ont leurs règles, en oubliant que des personnes trans et/ou non-binaires peuvent être concernées, et que certaines femmes ne sont pas ou plus menstruées. Il y a aussi d’autres préjugés, comme « les personnes grosses ne peuvent pas être souples » ou « le yoga ne s’adresse pas aux personnes en situation de handicap ».

Ces clichés reproduisent les schémas de comportements attendus dans une société cis-hétéronormée et validiste. Dans une perspective queer, accessible et inclusive, je m’efforce de ne pas les nourrir. Au contraire, j’essaie de m’en détacher et d’accompagner chacun⋅e dans sa pratique, à l’endroit où les personnes en sont de leur cheminement personnel et dans le respect de leur identité.

À propos

Je m’appelle Sébastien Magro, je suis né en 1981 et j’habite à Paris. J’ai débuté le yoga en 2011, après avoir pratiqué les arts martiaux dans mon adolescence, et la natation pendant ma vingtaine.

En 2021, j’ai complété une formation d’enseignant de 200h en ashtanga vinyasa yoga auprès de Gérald Disse et Linda Munro d’Ashtanga Yoga Paris, studio où j’ai effectué l’essentiel de ma pratique pendant ces 10 années. Je m’intéresse également aux approches yin et restorative, mais je n’y suis pas encore formé.

J’aborde le yoga comme un outil de bien-être et de connaissance de soi. Je travaille à proposer un yoga accessible et inclusif, qui tienne compte de la diversité des corps, des orientations sexuelles et des identités de genre dans une pratique commune mais adaptée à chacun•e.